Anthologie poétique de la seconde 10
Lors d'une séquence sur la poésie romantique les élèves de seconde 10 ont eu l'occasion d'écrire des poèmes. Anonymement ou non, ils partagent leur travail dans cette anthologie.
Estelle ABATTU
I
Je marche, perdu dans l’immensité de ce bois,
Je marche pas à pas, regardant devant moi.
Je marche ici, dans ce paradis de verdure,
Je marche là, souriant à Dame Nature.
Lorsque cette forêt qui au matin s’éveille,
Que les chants des oiseaux s’élèvent dans le ciel,
Les promeneurs en déambulant s’émerveillent,
Ces promeneurs qui se sentent pousser des ailes.
A l’heure où la nuit tombe et où le vent se lève,
Ce souffle fusant dans les feuilles frêles et fines,
Les habitants de ce monde s’endorment et rêvent,
Bercés par le bruit du zéphyr dans les épines.
Grégoire
II
Petite, je t’aimais tant. Tu étais tout pour moi.
Famille, amie, confidente. Tu étais mon monde.
Toujours présente, jamais tu ne pensais à toi ;
Tu aurais dû, hélas, ne serait-ce qu’une seconde.
Cette fleur noire qui grandissait dans tes poumons,
Contre toute raison, déchirait ta poitrine.
Cette fleur dont nous n’avions pas le moindre soupçon,
Qui s’immisce dans nos cœurs comme se plante une épine.
Maintenant que la Mort et ses tristes desseins,
Se sont abattus, rien n’est plus comme avant.
Toutes ces joies et ces liesses on suspend dans le temps…
Il ne reste plus rien que l’abyme du chagrin.
Ta petite fille, six ans après
III
On décide de boire ce poison
Comme une douce liqueur suave
Et de frémir au premier son,
De sa belle et douce voix grave.
Donner sa vie et tous ses rêves,
Au seul et unique être aimé
Car dans l’amour aucune trêve,
A cœur perdu s’abandonner.
Et si des fois il nous fait mal,
C’est que l’on veut qu’il dure toujours,
Car plus aucun jour n’est banal,
C’est ma raison d’aimer l’amour.
Ma raison de cœur - Louhanne
IV
Dans mes souvenirs, quand tu venais me chercher
La lune apparaissait dans la voie lactée.
Tu étais l’ombre sifflante à ma croisée,
J’étais l’ange frémissant dans l’obscurité.
A nous les châtaigniers, à nous le crépuscule.
Que d’espace où l’on jouait sans aucun scrupule !
Mais cette nuit là, je ne t’ai pas suivi,
Cette nuit là, nos rires et nos folies ont péri.
Seule dans le noir, j’ai attendu ta venue.
Chaque homme poussait des cris ininterrompus
Ou était-ce le vent hurlant ton nom
Dans la forêt dont les arbres sont les poumons ?
Je me souviens de mon père se dirigeant
Vers moi. Courant et ouvrant ses bras qu’il me tend.
Rassurée, il m’a retrouvé mais je sentais
Une odeur de cadavre sur son manteau frais.
Anonyme
V - Palmeraie
Le matin, le soleil se faufilait
A travers les volets, il nous éblouissait,
La fraîcheur des nuits étoilées disparaissait
Laissant place à un instant enchanté.
Les cheveux tombant sur le visage, courant
A travers les allées de roses et d’oranges
A travers un labyrinthe verdoyant et
Entourée des chiens et des cousins innocents.
Au milieu de ce jardin extraordinaire,
Cette piscine reflétait le bleu du ciel
Recouverte d’un lit de roses et d’une eau claire
Malgré la profondeur, sous le soleil de miel
Je plongeais. Au fond du patio, un escalier
Monté sur les hauts toits, d’en haut on observait
Marrakech et ses alentours, palmiers, villas
L’émerveillement face au paysage ce jour-là
Notre promenade se terminait à l’eau
A l’arrière de la maison dans le ruisseau
Des perles de cristal glissaient sur notre peau
Nous étions joyeux, nous étions heureux et beaux.
Ce monde, cet univers où je grandissais
S’effaça, peu à peu, partir, oublier,
Ô triste réalité ! Bonheur éclatant
Volontaire, vaillant, virevoltant
Et le monde s’envolera coûte que coûte
L’oubli, un cri sourd puis le doute.
2 Juillet 2010 - Hanaa
VI - Eté
Eté, toi qui fus si bon et si généreux,
Ramène-moi sur les plages de sable blond.
Eté, reviens avec ce soleil dans les yeux,
Qui en nous observant nous abreuve de rayons.
Ramène-moi la mer, immense et mugissante,
Ramène-moi les rires, résonnants dans le vent,
Ramène-moi le soir, sa fraîcheur hors du temps,
Qui entraîne les gens à une paix vibrante.
Ô souvenirs lointains, que vous me ravissez !
Si vous n’étiez pas là, qu’est-ce que je ferais ?
Ô vacances passées, que vos plages me manquent,
Eté, ramène-moi le sable des calanques.
Odin
VII - Cette première fois
A ces douces journées d’hiver
A ce beau soleil disparu,
A ces brises journalières,
A cette fois où je t’ai vu.
Cette première fois où je t’ai aperçu,
Où nos regards se sont croisés.
Mais le tenir, je n’ai pas su,
Tu es parti, tu m’as laissé.
Sans se soucier de ce que j’ai ressenti,
Sans se soucier de ce que mon cœur me criait,
Sans voir l’étincelle que tu venais de créer.
J’ai ce brouillard plein d’émotions qui m’éblouit.
Anonyme
VIII
L’amour peut nous tomber dessus
De manière souvent imprévue
En plein milieu de la journée
Ou lors d’une nuit étoilée.
C’est cet arc-en-ciel qui surgit
Après une sinistre pluie
C’est cet éclair qui illumine
Le ciel quand il a triste mine.
C’est cette chose incontrôlable,
Absolument inexplicable,
Qui peut engendrer le bonheur
Mais tout aussi bien la douleur.
Nuire, détruire et anéantir
Emerveiller et protéger
L’amour est dur à définir
Toi seul peux en départager :
Magnifique désolation
Ou merveilleuse création ?
Anonyme
IX
Demain au crépuscule quand les oiseaux partiront
Je m’en irai droit devant moi sans regret
En avion pour élargir mes horizons
Afin d’oublier tout ce qui s’est passé
De ce monde je ne puis rester y habiter
De ce monde je pars pour repartir à zéro
De ce monde les oiseaux prennent leurs jambes pour migrer
De ce monde je partirai pour voir du nouveau
Oh toi qui est très loin je te rejoindrai
Quand la nuit partira avec son baluchon
Je suis presque sûr que nous nous rejoindrons
Et nous pourrons voyager sans aucun regret
Maxime
X
J’étais parti à la recherche de ton cœur,
Je te cherchais sur une île à l’ouïe de tes pleurs
J’aurais tant aimé te trouver et nous nous fûmes
Envolés tous les deux sur les flots de nos âmes.
Mais je ne puis te trouver ce jour là,
Je t’ai cherché des heures sans jamais te trouver.
Mais à bout de force je ne puis continuer
Je m’assoie donc sur ce rocher qui parlait là,
Je me reposais des heures en pensant à toi,
Oui toi ma belle colombe chantant sur les toits.
Oh Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi me l’as-tu prise ?
Anonyme
XI - Perle de l’Atlantique
Après avoir survolé l’immense Atlantique
J’ai atterri, émerveillée, en découvrant
Ton paysage et tes montagnes volcaniques
Qui caressaient les nuages tout doucement.
La belle chevelure blanche des vagues heurtait
Les belles falaises rouges de lave, élevées.
Les belles agapanthes, et les genêts décoraient
Une végétation merveilleusement variée.
Figuiers de barbaries, oiseaux de paradis,
Tes splendides fleurs aux milles senteurs me sourient.
Madère, île épique de beauté, de douceur,
Tes couleurs éblouissent mes yeux de clarté
Et pour te découvrir, il faut te mériter
Gardant de toi, une belle image dans mon cœur.
Anonyme
XII
Cet endroit frappé par les embruns et le vent
Je connais cet endroit où le sable s’étend
Je connais les fracas de cette mer déchainée,
Ses bras enragés rouent le rivage mouillé.
Cette étendue gris acier sous un ciel de plomb,
Cette plage iodée où l’on entend le moindre son,
Cette grande digue de rochers ternes et immobiles
Se suivent dominés par des mouettes vives et habiles.
Et surplombant le tout, sur une dune verdoyante
Une maison aux volets bleus et aux pierres sifflantes
Encaisse les longues rafales de façon imposante.
Ici le temps n’est plus car cet endroit le chante.
Anonyme
XIII
Alors que je me perds devant ce paysage,
Des souvenirs affluent, portes vers le passé.
Alors qu’il n’y a plus de trace de ton passage,
Je reste là, incapable de t’oublier.
Surplombant ces eaux si claires et scintillantes,
Ton spectre me nargue, mais je ne peux l’atteindre.
Le temps éloigne ces souvenirs qui me hantent,
Je sais que ma flamme finira par s’éteindre.
Pourquoi, alors que l’Avenir nous souriait,
Pourquoi serrer cette corde autour de ton cou ?
Pourquoi suivre la Faucheuse dans son palais ?
Pourquoi abandonner ? Ton geste me rend fou.
Assis au bord de l’eau, je pleure face au ciel,
Et la rivière en émoi pleure de plus belle.
Anonyme
XIV
Je rêve d’un monde dépourvu de limites,
Un monde sans convenances, jugements ou chagrins ;
Un monde où les barrières abjectes se délitent ;
Un monde à qui le diable n’a pas tendu la main.
Je rêve d’un endroit où l’amour serait roi,
Passion et tendresse seraient ses sujettes.
La vie y serait magnifique et la foi
En l’autre serait infinie et parfaite.
Je rêve que cela ne soit pas un rêve,
Que je ne me réveille jamais de ce sommeil
Féérique, mais cela n’est qu’une trêve
Dans cet infâme univers qui n’est que merveille.
Anonyme
XV
Un beau jour nous partirons loin, très loin, là-bas
Où le soleil levé ne se rendort jamais
Où le paradis ne peut exister sans toi
Où le temps pour toujours a cessé de tourner
Dans ce lieu si magique, l’eau est si claire
Qu’en la regardant, on peut se voir à travers
Cette onde pure qui s’écoule lentement
Dans ce beau et grand ruisseau au courant descendant
Là où les vagues nous chantent des douces chansons
Là où le ciel s’illumine à chaque sourire
Un paradis rempli de vie, de bruits et de rires
Où la vie est une fleur qui s’épanouie.
Anonyme
XVI
La mer s’étendait jusqu’à l’horizon
Je sentais le sable chaud sous mes pieds
Pendant que les pêcheurs attendaient quelques poissons
Et que l’eau dans le ciel voyait son reflet
Les vagues s’échouaient sur les rochers
Les rochers arrêtaient la mer
Les crabes s’abritaient sous les pierres
Afin qu’aucun petit pêcheur ne vienne les débusquer
Puis la nuit tombait, et ce silencieux vacarme se fit
Je me sentais soudainement seul et assombri
La nuit la Nature est comme la vie
Tout ce qui nous appartient le jour appartient la nuit
Simon
XVII
La maison de mes souvenirs
Blanche accompagnée de ses volets bleu saphir
Egarée dans cette campagne
Entourée de champs et prés sur fond de montagne.
Petite je gambadais dans les champs fleuris
Ma mamie vivait en compagnie d’animaux
Je me souviens de son petit chien Roméo
Je me souviens de ses poils blancs tachés de gris.
Dans toujours, il a grandi à mes côtés
Il repose à jamais dans le ciel éclairé
Mon cœur criait le chagrin d’une enfant
Ayant perdu son meilleur confident.
Anonyme
XVIII
Je me souviens d’un doux visage,
Je me souviens précisément,
D’un ange descendu des nuages.
Mon cœur chantait en te voyant.
Je me souviens de ton sourire,
Je me souviens de tes cheveux.
Tu arrivais à m’éblouir
Ensemble nous étions heureux.
Je me souviens tellement de toi,
J’entrevois quelques fois ta belle voix,
Qui me caresse telle de la soie.
Je me souviens surtout de ton départ,
A jamais gravé dans ma mémoire.
Dès à présent, je suis seul, dans le noir.
Anonyme
XIX
Ses yeux noirs en amande ont posé sur mon cœur
Une pierre tombale impossible à lever
Seule une grande main, seul un sourire charmeur
Seul ce beau rire franc peuvent m’aider à combler
Ce vide dans mon ventre, cette terreur terrible
Qui pèse sur mes jambes, elles ne sont plus solides.
Tu es si loin de moi, distance inacceptable
Dans cette grande ville qui danse et qui respire
Au rythme de ton cœur, machine irréparable
Je t’imagine vivre, parler, manger et rire.
L’histoire est impossible, tu ne peux pas savoir,
Les fougueux sentiments qui me laissent éveillée,
Marcher tout doucement pour ne pas estomper
Ta voix dans mon esprit qui me berce le soir.
Anonyme
XX
Je te vois au loin déployer tes ailes,
Te servir de moi pour te rendre belle.
Tu es de toute beauté et de bonté
Et aussi pleine de générosité !
Je suis perdue quand je ne te vois pas,
Je suis si seul quand tu es loin de moi.
Tu n’as jamais été attiré par qui que ce soit,
Et j’espère être le premier à qui ça arrivera.
Tu jongles avec mon petit cœur,
Petit oui, mais rudement fort !
Autrefois je ne te connaissais point,
Avec le temps, tu es mon lendemain.
Lucas
XXI- Le vide intersidéral
Toi ! Mon cher ami de longue date, je vois
Ton rire, tes blagues, ta présence me manque
Nos souvenirs et notre enfance ils revenaient
Avec toi, tout cela je rêvais avec joie.
J’aimerais te voir, ta présence m’apaisait
Je te vois au loin, j’entends ton cœur s’arrêter
Je t’ai vu partir petit à petit, tu sais
Sans cesse je sens ta présence s’éloigner.
Pendant un long moment mon cœur pleurait souvent
Cette douleur je ne voulais pas la montrer
Je savais que je devais passer de l’avant
Cette page de ma vie est dure à tourner.
Je te vois parmi les étoiles dans le ciel
J’imaginais toi, moi, sans les jours à compter
J’imaginais les lendemains à tes côtés
J’imaginais ta présence, une vie réelle.
Pagnary
XXII- Amour perdu
Oh toi le soleil de mes nuits, lune qui brille,
Phare qui me sourit, lumière qui vacille
Tu réveillais en moi des émotions scellées,
Et mon cœur battait à un rythme endiablé.
Tels mes mains qui sans jamais cesser de valser
Sur le clavier brûlant d’un amour trépidant ;
Et tenant des roses ( ?) de mon sang ruisselant
Ecrivaient pour toi des récits sans fatiguer.
Mais déjà tu disparaissais dans cette brise
Mais déjà tu t’éclipsais tel un souvenir
Mais tu me hantais à force de revenir
Mais déjà la Grande Faucheuse t’avais prise.
Anonyme
XXIII
Oh toi, ma rose aux cheveux ondulés
Oh toi, ma rose aux jolis yeux ambrés,
Oh toi, ma rose tu avais bien raison,
Oh toi, ma rose l’amour à ses raisons,
Toi qui incarne l’amour,
Tu es ma renaissance,
Aux couleurs de l’amour,
Tu m’as donné un sens.
Il m’arrive de me demander,
Dans tes yeux quelle est cette chose,
Ce champ d’émotions submergées,
Serait-ce l’amour, ma rose ?
Anonyme
XXIV
Je me souviens bien de mes voyages passés
Chaque souvenir gardé en photographie
Voyager rend plus riche et heureux aussi
J’aime tant arpenter les rues des belles cités.
Paris, la Seine, tes quais, tes nombreux musées
Face à ta grandeur je me sens petit et bête.
Tes clochers qui tintent tout le temps sur nos têtes,
Ta grande dame de fer qu’on vient admirer.
Toi Venise vaillante sous un ciel d’azur
Toi reflet du soleil, Olympe des vivants
Toi et tes gondoles attirent tous les passants
Toi grande dame, avec ton étole d’eau pure.
Anonyme
XXV
Je te perds peu à peu au fil du temps
Même si ton amour est toujours présent
Tu utilises des termes sans intentions ;
Des « je t’aime » sans réelles significations,
Et je ressens constamment ton absence
Et tes critiques en permanence
Je suis moi et tu t’y habitueras
Je suis entière et si je ne te conviens pas
Je te demande de me laisser partir
Et arrêter de me faire autant souffrir
Je t’aurais aimée comme personne ne t’as aimé
J’aurais voulu être quelqu’un de particulier.
Anonyme
XXVI
Vague, voile, voyage, vent
Viens à travers moi Océan,
Vis avec moi, pour touts les temps.
Oh toi mon Dieu Poséïdon
Tu me procures tant d’émotions,
Toi ma joie, ma fascination.
Tu m’as apporté tant de joie,
Tu m’as paru parfois cruel
Tu resteras gravé en moi,
Tu es mon confident fidèle
Même dans mes plus sombres moments.
Quand ma vie semble m’échapper,
Je me tourne vers toi Océan,
Tu restes mon Univers Secret !
Mathis
XXVII
Je me demande à quoi rime la vie sans doute.
Des jours, je pleure même sans savoir pourquoi.
Mais je suis blessée, il faut que je m’en aille.
Si j’ai mal, tu ne m’entendras pas crier « aie » !
J’avais confiance en toi, t’as tout eu sans retour.
Tous tes mots je ne les oublie pas, j’y repense chaque jour.
Loin, loin de toi j’ai perdu tous mes repères.
Je ne me reconnais pas, j’aimerais tout laisser derrière.
Je tiens mes objectifs et mes rêves en tête.
C’était grâce à moi que tu changeais, grâce à mes « arrête » !
Le bonheur je le retrouverais sur ma route.
Bien plus heureuse qu’à tes côtés sans doute.
Anonyme
XXVIII
Depuis trois longues années, lui tomba fou d’elle
Un amour naissant tel une fleur qui fleurissait
Ils étaient comme deux papillons qui volent au vent.
Au fur et à mesure que le temps passe
Leur amour traverse les tempêtes,
Lui était comme un enfant face à elle.
Il l’aime de mille feux,
Il l’aime comme un fou,
Il l’aime contre tout.
Ce cauchemar merveilleux dans un rêve étoilé
Leur amour pour eux semblant inébranlable à leurs yeux
Leurs gestes remplies de tendresse
Mettent leurs deux cœurs en liesse
Et vivre en toute allégresse.
Mais d’où vient cet amour qui paraît doux
Moi comme fou je trouve ça un peu fou
Et c’est à garder tel un bijou.
Anonyme
XXIX
Qu’est-ce qu’un voyage ?
Partir avec un mage ?
Ou sur un blanc cheval ?
Ce serait trop banal !
Moi je voudrais surtout
Me balader partout,
Avec tous mes copains,
Même les moins malins !
Le monde est petit
Pas mon groupe d’amis
Avec eux je suis bien
Je n’ai besoin de rien.
Pierre
Commentaires
NB : les commentaires sont désormais clos-
Félicitations
Modifié il y a plus d'un anBravo à ces poètes en herbe !