Gisèle Pélicot un symbole mondial des luttes contre les violences sexuelles
Cette fresque est apparue il y a quelques semaines, au 15 bis rue de la Paix, à quelques pas de la gare de RER de Gentilly (Val-de-Marne). Tracé à la bombe de peinture sur un mur. Un visage désormais familier, celui de Gisèle Pelicot, orné de lunettes rondes, représenté sur fond rose fuchsia. Et à sa droite, un message clair : « Pour que la honte change de camp. » L’image de la fresque a, depuis, été partagée et reprise de nombreuses fois sur les réseaux sociaux… dans le monde entier.
Depuis l’ouverture du procès des viols de Mazan, le 2 septembre dernier, Gisèle Pelicot s’est muée en symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Le site e sidoc publie régulièrement un compte rendu du procès. Voici le lien :
Ce procès pourrait être à l’origine de changements sociétaux et juridiques profonds en France. C'est une prise de conscience que les problèmes de violence à l'égard des femmes n'ont pas encore de réponse politique.
Cette évolution dans les relations hommes-femmes pousse le droit à une réflexion juridique profonde. Faut il introduire le consentement dans la définition pénale du viol ?
Plus largement, cette réflexion sur le consentement dans toutes ses composantes (philosophique, sociale, juridique, médicale) sera menée au sein du lycée dans le cadre du projet en lien avec l’Espace de Réflexion Éthique Auvergne Rhône Alpes, le mercredi 18 décembre de 9 h à 16 h.